Dans quelles circonstances la greffe de gencive est-elle nécessaire ?
La gencive est un tissu voué à la protection des dents et de l’os dans lequel elles sont ancrée. Pour cette raison, la greffe gingivale est requise dans les cas où ce tissu se rétracte ou se déchausse. Ces conditions anormales peuvent en effet entraîner des saignements, de l’hypersensibilité, de l’usure ou de la carie à la racine exposée et même la perte d’une ou plusieurs dents. De même, comme la dent semble plus longue, l’esthétique du sourire est compromise.
La greffe gingivale: deux options possible
L’’intervention peut se faire à partir d’un greffon provenant du palais (autogène), ou encore en utilisant des tissus provenant d’un donneur (allogène).
La greffe autogène (palatine)
Ce traitement rapide et simple permet d’augmenter la gencive ferme (attachée) de la dent. En augmentant la gencive attachée, celle-ci agit comme une bande qui freine la progression du déchaussement.
La greffe allogène (Alloderm)
Cette technique est utilisée depuis plus de 20 ans et requiert l’utilisation d’une membrance Alloderm. Cette dernière est une bande de tissu humain de laquelle seule la matrice de collagène a été conservée. La membrane étant inerte, elle est nourrie par les cellules du receveur, ce qui élimine les risques de rejet. Elle est privilégiée pour le recouvrement de plusieurs dents à la fois.
Selon votre condition, votre dentiste évaluera qu’elle type de greffe est appropriée. Dans certains cas, le recours aux deux techniques est de mise.